Après la réalisation d’un reportage autour de la solidarité « balodiral, je te donne, tu me donnes », les jeunes de la Maison Pour Tous du petit Charran, à Valence et celles et ceux de la Maison des Cultures Urbaines de Matam, au Sénégal se donnent à nouveaux la main pour un nouveau projet. Ils et elles sont toujours curieux et curieuses de mieux connaitre et échanger autour de leurs cultures.
Pour se faire, ces jeunes, étudient chacun leur territoire, la première fois, autour de la notion de solidarité, et cette fois-ci, autour d’une thématique au moins aussi alléchante : la cuisine.
Avec un nouvel outil, duquel nous reparlerons dans un prochain article, la carte sensible, les jeunes collaborateurs internationaux ont étudié des pratiques culinaires à Die et à Matam. Un financement du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, géré par le FONJEP et appelé Initiative pour la Solidarité Internationale est venu supporter leur initiative. Les jeunes s’étaient mis d’accord en amont pour définir la grille d’interview et le déroulé, ils avaient échangé sur certaines différences déjà visibles entre les traditions gastronomiques des deux pays (la présence ou non du porc, la quantité que l’on cuisine, l’usage de couverts ou non). S’est ouvert le temps d’enquête et de rencontre. Ils ont marché à la rencontre de personnes pour parler avec elles, des plats que ces personnes aimaient préparées, de ce que cela représentait pour elles, et de recettes...
Cette enquête, ces rencontres, ont permis de créer un livre de recettes, françaises et sénégalaise, intitulé « si c’est trop fort, c’est cramé », qui présente des recettes et des portraits des habitants, et traduit la motivation de ces jeunes à la rencontre et leur goût pour le travail de groupe, en interculturalité.
La suite du projet? Réaliser ensemble une carte sensible. On découvrira l'outil, comme mentionné précédemment, plus en profondeur dans un prochain article, en voici un petit aperçu.
