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Collège Lapassat Animation ADOS sur l'eau

Le 26 janvier nous avons retrouvé Emilie pour une nouvelle animation sur le Sénégal.


Nous avons commencé par regarder une vidéo dans laquelle une des responsables d’ADOS à Matam, répondait à une question posée par une élève lors de l’animation précédente : quel est le salaire moyen d’un ouvrier au Sénégal : il gagne en moyenne 40000 francs CFA (soit 90 euros) par mois. Cela nous a paru à tous très faible, mais Emilie nous a expliqué que c’était vrai mais aussi que la vie au Sénégal est moins chère qu’en France.


Ensuite, Emilie nous a montré une série de photos du Sénégal et chacun d’entre nous en a choisi une.

L’exposition des photos


Elles avaient l’eau comme thème commun et étaient toutes très belles. Quelques unes ont été plébiscitées par plusieurs camarades.


















Sur l’une d’elles on voit des enfants qui jouent dans le fleuve Sénégal. Nous avons ainsi appris que ce fleuve fait 1750 km de long et qu’il a toutes sortes d’usages : navigation, faire la lessive, irriguer, se baigner et jouer. Cette photo a marqué plusieurs élèves car ils se sont rendu compte que tous les enfants n’ont pas accès à une piscine pour nager et s’amuser dans l’eau.

La deuxième photo plébiscitée montrait un pêcheur sénégalais dans sa barque en pleine mer. Elle nous a marquée car Emilie nous a dit qu’au Sénégal c’était la guerre pour la pêche : les petits pêcheurs veulent vendre leurs poissons pour gagner de quoi vivre. Mais ils sont en concurrence avec des pêcheurs industriels venus d’Asie ou d’Europe qui pêchent des quantités énormes de poissons avec de gros filets qui détruisent les fonds marins ce qui fait que les Sénégalais ne trouvent plus rien.

Sur la troisième photo on voyait un « frigo » sénégalais en adobe. Il existe aussi une autre technique traditionnelle de conservation de l’eau : le « canari ». C’est un récipient en terre cuite qui peut être posé sur le sol, sur lequel on met un couvercle. Il permet de conserver l’eau au frais. Nous avons trouvé que c’était très ingénieux ! De plus, il n’y a même pas besoin d’électricité pour que ça fonctionne.

Photo d’un frigo en adobe


Plusieurs autres photos étaient intéressantes : l’une d’elles montrait des femmes qui sont allées chercher de l’eau et qui portent des récipients d’environ 8kg sur la tête !

Il y avait également une très belle photo où l’on voit un vol de flamants roses : elle a été prise dans une réserve ornithologique près de l’embouchure du fleuve Sénégal.



Les élèves regardant la photo des pélicans









Nous avons ainsi vérifié, grâce aux photos, qu’au Sénégal il y a plusieurs accès à l’eau : forage, château d’eau, borne-fontaine, puits.

Château d’eau à Matam










Borne-fontaine à Matam










Nous avons aussi vu l’accès à l’eau est plus difficile au Sénégal qu’en France en particulier dans certaines régions comme celle de Matam : c’est donc très difficile pour l’agriculture et l’élevage. Mais il existe une race de vaches très résistante à la chaleur et au manque d’eau.

Après les photos et la pause récréation, nous avons continué avec une petite vidéo montrant l’utilisation de l’eau au Sénégal. Nous avons vu un habitant de Waoundé, Bocar Soumaré qui avait conçu un système ingénieux : il avait installé une citerne sur son toit pour recueillir l’eau de pluie et grâce à cela, il pouvait se servir d’une chasse d’eau pour ses toilettes et prendre une douche.

Dans le village, il y avait aussi une borne-fontaine, ce qui fait que les femmes n’étaient plus obligées d’aller chercher l’eau loin de chez elles. Après cela, nous avons rempli une fiche et un mot croisé sur le vocabulaire étudié pendant l’animation.


Le quiz sur l’eau


Pour finir, nous avons fait un quiz sur l’eau : il fallait par exemple dire quelle quantité d’eau on utilisait en moyenne pour prendre un bain, une douche, pour faire la vaisselle à la main ou dans un lave-vaisselle. Nous avons aussi comparé les consommations d’eau entre la France et le Sénégal.


En conclusion, nous avons beaucoup apprécié cette seconde animation. Nous avons été marqués par les différences d’accès à l’eau entre la France et le Sénégal. Nous avons beaucoup de chance en France d’avoir de l’eau directement au robinet. Au Sénégal, beaucoup de gens doivent se débrouiller par eux-mêmes pour avoir de l’eau à leur domicile. Nous avons également été intéressés par la découverte de modes de vie différents du nôtre ce qui nous a ainsi permis d’apprendre l’on peut se débrouiller sans toute la technologie moderne pour garder de l’eau au frais.



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